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APOC 2013 : 1er Congrès africain de l'huile de palme

| Reportage | [Economie] APOC 2013 | Huile de Palme | Vu 12432 fois
[Great Event TV] Vidéo N°13608
Répliquer aux accusations: c’était le grand objectif du premier Congrès africain de l’huile de palme (APOC 2013) qui s’est tenu du 10 au 13 juin à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à l’initiative du gouvernement ivoirien et de l’Association interprofessionnelle de la filière en Côte d’Ivoire (AIPH). Il avait pour thème principal : « Huile de palme, enjeux et perspectives de développement en Afrique et dans le monde ». Le congrès a enregistré la participation d’éminentes personnalités du monde scientifique, des spécialistes de l’agro-industrie et des institutions économiques. Ainsi, à travers les ateliers, les tables rondes et les expositions, ils ont fait des communications sur les vertus de l’Huile de Palme, sur les innovations en matière de techniques de production respectant les normes environnementales et sur les aspects socioéconomiques de la filière. Après plusieurs jours d’échanges, les participants ont adopté une "déclaration d’Abidjan" pour défendre la culture du palmier à huile, présentée comme un facteur de développement et un moyen de lutter contre l’insécurité alimentaire en Afrique. En particulier, les acteurs africains de la filière ont promis de se battre pour "interdire toute mention désobligeante à l’encontre de l’huile de palme sur tout support", et "tout produit portant la mention + sans huile de palme + ". Le label "sans huile de palme" a en effet prospéré ces dernières années dans les pays consommateurs, notamment en France. Et la Côte d’Ivoire, premier producteur de cette huile au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uémoa, huit pays), est en première ligne dans la bataille. La filière ivoirienne avait remporté en décembre 2012 un procès intenté à Paris contre le groupe de distribution Système U, qui avait lancé une campagne publicitaire contre l’huile de palme. Dans sa "déclaration d’Abidjan", la filière africaine, dominée par les industriels, s’est engagée aussi à défendre le "bien-être" des planteurs. En définitive, l’issue des travaux en atelier a donné d’importants résultats notamment : - La création d’un réseau des pays producteurs d’huile de palme ; - La promotion de la culture du palmier à huile comme facteur de développement ; - La prise en compte du développement durable du palmier à huile dans les stratégies nationales de développement agricole ; - La signature d’une Déclaration sur l’huile de palme. Rappelons que, les planteurs ivoiriens avaient déposé plainte avant qu’une polémique n’éclate en France, déclenchée par l’amendement dit " Nutella " – rejeté finalement au Parlement – qui envisageait d’augmenter la taxe sur l’huile de palme de 300 %.Dans leur plaidoyer, les producteurs africains (seulement 3,8 % de la production mondiale) cherchent à se démarquer de l’Asie sur les deux sujets les plus brûlants, environnement et santé, craignant de faire les frais de critiques qui concerneraient surtout, selon eux, l’Indonésie et la Malaisie (86 % de la production mondiale). Ils assurent ainsi que leur production compte moins d’acides gras saturés et que cette culture "ne se réalise pas systématiquement au prix d’une déforestation en Afrique".
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